dimanche 21 octobre 2012

Rêves en illimitée


Le voyageur devant moi trébucha et le contenu de sa valise tomba sur le sol… me réveillant en sursaut. Encore une fois. Marre ! Marre de ces rêves « low cost », squattés par d’autres et où je n’arrivais jamais à quitter le quai. Au risque de me faire coincer par la B.R.R. (Brigade des Rêveurs Resquilleurs), hier soir je me suis décidée. Et je suis là aujourd’hui devant « Rêves en illimité ».
La boutique a une allure de maison fantôme. Je suis sûre que c’est un faux bon tuyau. Ça se saurait, si on pouvait rêver de nouveau dans cette ville sombre et tentaculaire où tous on file droit. Le monde a changé. Les hommes l’ont changé. Ils ont banni les rêves, trop occupés à gagner de l’argent, à penser à demain. Maintenant pour rêver, il faut payer. Alors, depuis quelque temps je cours après l’imaginaire récupéré, détourné. Le rêve fait main, sans ajout de colorants, ni de conservateur. Le naturel.
Je rentre ou pas ?
                                                                                                                         
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vendredi 12 octobre 2012

Twitter c'est fun

Klaire fait Grr : un site qu'il est moche mais qu'il sent bon

Vous êtes déjà dans l'ambiance avec ce titre. Beaucoup d'humour pour ce blogue qui me donnerait presque envie de twitter pour raconter ma life !

Alors découvrez Une journée sur twitter.

Le tarot divinatoire de Pole Emploi est pas mal non plus.

mardi 25 septembre 2012

Que du bonheur

Le Robert définit la gaieté comme un " état ou disposition d'une personne animée par le plaisir de vivre, une humeur riante". J’ai donc décidé de voir ma journée sous le prisme coloré d'une bonne humeur inoxydable.

Cette prometteuse journée débute par 45 minutes jubilatoires dans les embouteillages de l’A86. Sous un ciel gris, aux nuances noirâtres magnifiques et une température supérieure aux normales saisonnières (je plaisante hein ! Ha ha ha ! Grozze rigolade !), je me poste derrière mon bureau. Je sors mon téléphone portable et m'aperçois, bonheur, que j'ai oublié mon chargeur. Ô joie ! Je ne vais pas pouvoir appeler de la journée, m'éviter le stress du téléphone qui sonne, du sms impromptu, du flux RSS de la dernière actualité du moment d'une importance capitale (si, si la dernière vente privée qu'il ne faut pas rater).

J'allume mon PC et là, là, l'odeur du bon mail frais me submerge. Et toute ma journée sera comme le dit mon tube préféré du moment "POSITIVE" : grâce à un article refait en tout point, je redéfinis le process avec notre communication interne. Le développeur qui travaille sur plusieurs de nos sites est parti en congés : 15 jours. Mais le staff qui reste va assurer et nous livrer dans les temps. Du coup, j'en profite pour redéfinir mes plannings. Que du bonheur !

La fin de journée s'annonce, je pars chercher mes enfants. Quelle délicieuse insouciance sur l’A86 ! Je prends mon temps en jouant au pare-choc serré, je respire l'exquise odeur des gaz d'échappement (tiens le nouveau V-Power diesel), j'admire la gentillesse du motard qui lève un doigt unique pour montrer son contentement à l'utilitaire qui vient de lui couper la route, qui lui répond d'un point hilare.

Mon homme rentre jovial. Je lui en raconte une bien bonne : il arrive trop tard pour que je puisse aller à mon cours de yoga. Lol. Je monte en gambadant les escaliers, je vais en profiter pour me reposer : donner le bain aux filles, préparer le repas, regarder le journal et ses bonnes nouvelles.

Wouah ça marche ! J'ai passé une super journée.



, je vous dis ! Matt a raison, il faut POSITIVER (écoutez la chanson, bonne humeur garantie).

vendredi 21 septembre 2012

Une petite balade à Rome

Je vous ai déjà parlé de cette jeune femme qui met gratuitement ses livres en ligne. Lorsqu'elle n'écrit pas elle part en voyage. Et en revenant, elle fait quoi ? Elle écrit sur son lieu de vacances. Rome en l'occurrence.

Découvrez son petit guide sur cette ville chargée d'histoire et super romantique. Rome par Anna Galore.

Un journaliste avec de l'humour

Je viens de découvrir le site de ce journaliste au chômage. Je le trouve super drôle, uniquement constitué de gifs animés, il décrit avec humour sa vie de chômeur.

A découvrir : vis ma vie de journaliste.

mercredi 19 septembre 2012

A chacun son bocal

Fin de journée speed au bureau, je m'attelle au nettoyage de l'aquarium des poissons rouges ; Gillette et Wilson. Eh oui ! Ce sont des hommes qui les ont baptisés. Heureusement, je suis aidée car la tâche est ardue. Je les transvase le plus délicatement possible dans un autre bac pour nettoyer le leur dont l'eau vire au verdâtre. Ils se débattent, surtout le plus gros dont le bond nous asperge. La jeune beauté brune qui m'accompagne et moi-même rions de notre effroi. Ce n’est quand même pas les dents de la mer !

Un parallèle me vient à l'esprit. Moi aussi j'aimerais que l'on change mon eau, que mon espace s'éclaircisse. Comme les poissons nous nous habituons à notre eau qui petit à petit se ternit. Même si nous savons qu'elle n'est plus bonne pour nous, nous nous débattons pour y rester. Changer ce n'est pas si facile, la volonté ne suffit pas. Il faut la vision, la chance, l'opportunité aussi.

Mais ne pas craindre le changement, c'est déjà avoir gagné, non ?

mardi 18 septembre 2012

Le pouvoir des épices

A l'occasion d'une foire aux livres au bureau (Eh oui ! On sait s'éclater) entre midi et deux - pensons aux actionnaires - j'ai découvert ce livre " La maîtresse des épices " de Chitra Banerjee Divakaruni. Sur les conseils d'une collègue, je m'y suis plongée pendant mes vacances.

L'histoire : une femme du nom de "Tilo", maîtresse dans l'art d'utiliser les épices, dont le magasin est apparu un jour dans la ville d'Oakland, dévoue son art et sa vie au bonheur de ses clients.

Mais ce savoir a un coût et Tilo violera un à un tous les interdits, par amour. Au début désarçonnée par la langue imagée, j'ai ensuite été " enchantée " par l'utilisation des mots : la multiplication des métaphores, ainsi que des termes qui font référence aux épices, la longueur des phrases installent le lecteur dans une sorte de langueur. On se croirait dans la boutique aux odeurs multiples, aux replis secrets, entre curcuma, cannelle, gingembre, cumin noir et piment rouge. Elle n'aide que les "gens de son peuple : les indiens" ainsi en ont décidé les épices, pourtant c'est d'un américain dont elle tombera amoureuse.

Ne vous laissez pas décourager par l'impression de lenteur, car l'aventure m'a semblé avant tout intérieure. Peut-être, sûrement même, aurait-elle pu résumer en une phrase là où les mots s'étalent sur une page. Mais l'effet n'aurait pas été le même, l'Inde est ainsi : voluptueuse et luxuriante.

Quelques jolies métaphores :
- Sa bouche, telle une rose chaude s'épanouit une seconde sur ma joue.
- Une tristesse aussi profonde que le fond de la mer.
- Son sourire étincelant comme une goutte de rosée sous le soleil.

En surfant sur Internet, j'ai découvert qu'il existe un film, vous pouvez le visionner en allant sur youtube : La maîtresse des épices.

vendredi 14 septembre 2012

La porte

Il existe des portes que je n’ose pas ouvrir.
Tétanisée par la peur de ce qu’elle pourrait dévoiler.
Arrêtée par le sentiment d’un seuil rassurant.

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Bête de concours

Je suis du genre à penser que pour réussir les choses, il faut de la méthode : le mariage avant les enfants, le travail avant la réussite, la zen attitude avant le bonheur... Pour aller au bout de mon précepte, j'ai tenté après 180 heures d'atelier littéraire - et pour la première fois de ma vie - de participer à un concours de nouvelles (ben quoi ! Je me sentais prête ?).

Le thème était "sortir du bois" sur le site de Calipso, je me suis jetée dans l'exercice avec enthousiasme. Après une dizaine de réécriture, j'étais plutôt contente du résultat (je le suis toujours d'ailleurs). Je m'imaginais déjà dans le trio gagnant.

Et alors ? Je vous le donne en mille, Emile ! Je ne fais même pas partie des treize finalistes. Déçue, mais pas découragée je vais continuer ma route et l’écriture de mes nouvelles.

Le pitch : Un homme court dans la forêt, il cherche une réponse à sa question : peut-il tout envoyer balader à 45 ans pour un nouvel amour ?

Chacun joue un rôle, découvrez celui d'Armand dans "Le rôle de leur vie"

Vous me direz ce que vous en avez pensé.

mercredi 15 août 2012

La Guadeloupe en dix lieux


Cela vous prendra sans doute plus de dix lieues pour les parcourir tous et du temps. Du temps pour flâner et les découvrir à votre rythme.
1 – La Soufrière
Se visite par beau temps ou pas trop couvert, on s’y rend par Matouba ou les chutes du Carbet.
1642 mètres et 2h de grimpette. Au sommet des fumerolles qui s’échappent des fissures, une odeur de soufre et l’impression d’être sur la Lune. Je ne l’ai escaladée qu’une seule fois et j’en garde un souvenir inoubliable.
2 - Les chutes du Carbet
Trois chutes et des degrés de difficultés différents. La 2ème chute on y parvient en 20 minutes, c’est la plus facile d’accès. La 1ère chute c’est 2h de marche et difficilement praticable en période de pluie. La 3ème chute c’est aussi 2h de marche au départ du parking, mais seulement 30 minutes en partant de Routhiers. Je vous avoue m’être contentée de l’agréable promenade de 20 minutes, mes nu-pieds n’étant pas prévus pour une longue route.
3 – Les roches gravées de Trois-Rivières
Avant de partir vers les Saintes, arrêtez-vous un instant pour visiter ce petit parc paisible où vous découvrirez, gravés sur des rochers, les dessins de ceux qui furent les premiers habitants de l’île : les Arawaks.
4 – La route de la Traversée
24 km qui partagent la Basse-Terre en deux. Le sentiment d’être insignifiant devant la forêt qui est baignée d’une couleur lagune incomparable. Des bambous, des lianes qui recouvrent les arbres, des fougères…  Alors n’hésitez pas à suivre la route serpentine à votre rythme.
5 – Le zoo du col des Mamelles
Survolé de ponts, rafraîchit par des cascades, le jardin botanique vous invite à la découverte de ses racoons (ratons laveurs) que l’on peut nourrir. Les enfants adorent.
6 – La cascade aux Ecrevisses
Sur la route de la Traversée, une jolie chute qui a perdu beaucoup de son pittoresque, mais qui a gagné en praticité depuis l’installation d’un chemin pour y accéder. Il y a une dizaine d’années, les gens du cru grimpaient sur les côtés pour plonger dans ses vertes eaux, après s’être élancés du haut de sa cascade.
7 – Le saut de la Lézarde
A Vernou, une descente de 20 minutes pour parvenir à une jolie cascade  qui se jette dans une vasque profonde. Comme dit la chanson « elle était si belle que je m’y suis baignée », elle est fraîche mais après la descente, ça fait du bien. Avis aux amateurs !

Et en Grande-Terre ?
8 – La pointe des Châteaux
A 48km de Pointe-à-Pitre et à 10km de Saint-François. Une route avec de jolis points de vue, une végétation qui se fait plus rare et plus sèche. La route s’arrête sur un parking avec quelques vendeurs : vous pourrez y déguster un sorbet coco ou un sinobol (glace pilée arrosée du sirop de votre choix), acheter un souvenir. Des rouleaux énormes viennent s’écraser sur le sable. La baignade est interdite. En longeant la plage et après 10 minutes on arrive au sommet. A côté de la grande croix, une table d’orientation pour trouver la Désirade, Marie-Galante. La vue est magnifique.
9 – Pointe de la Grande Vigie
A 44km de Pointe-à-Pitre. J’y suis allée bien moins souvent qu’à la pointe des Châteaux. Cela ressemble un peu aux côtes sauvages de la Normandie.
Et pour finir, la belle île des Saintes
Prenez le bateau à Trois-Rivières et après 45 minutes d’une traversée plutôt tranquille, vous y êtes. Moi qui ai le mal de mer, je n’ai pas eu le temps de l’être… malade. Visite en scooter, en VTT ou à pied pour les courageux. C’est ici que vous devez acheter des tourments d’amour, la  spécialité saintoise. Après  la visite, une bonne baignade. Sur les plages, méfiez-vous des cabris qui n’hésiteront pas à fouiller vos sacs à la recherche de friandises. A cause d’un mauvais timing, nous n’avons jamais pu visiter le Fort Napoléon ouvert de 9h à 12h30.
Il y a encore bien d’autres choses à voir comme :
La mangrove en bateau et le Grand Cul-de-Sac-Marin, la maison du Cacao à Pointe-Noire, le domaine de la Grivelière maison du café à Vieux-Habitants, l’aquarium du Gosier,  la porte d’Enfer, la Pointe de la Grande-Vigie, la réserve naturelle de Cousteau à Bouillante et les nombreuses plages mais ça, c’est une autre histoire.

27 juillet 2012 - Le marché : un instant typique

Au rond-point de Petit-Bourg, un marché s’est installé sur le parking. Venus là par hasard un vendredi soir nous y retournons pour les courses en fruits et légumes de pays. S’y côtoient touristes, consommateurs locaux sur fond de zouk. Parmi les « vini vwé mwen », « venez-me voir » en français, les acheteurs voguent d’un stand à l’autre. Concombres pays, cristophines - dont on fait un délicieux gratin - tranches de giraumon, cressons s’étalent à leur aise sur les étals. Nous remplissons notre panier de maracudjas, corossols, une pastèque, mangues Julie et mangues pomme. Nous nous laissons tenter par une bouteille d’eau de coco (4€ mais le goût de l’enfance n’a pas de prix) et un tourment d’amour. Après les concombres, les grosses tomates, des piments végétariens (qui donnent du goût mais ne piquent pas) nous achetons quelques patates douces. Légère hésitation devant un énorme thon que le vendeur découpe à la demande : l’heure de la pêche étant une inconnue, nous abandonnons l’idée. La senteur craquante de la peau du poulet en train de griller, l’odeur du boudin chaud viennent chatouiller nos narines. Il est 18H00 et la nuit va bientôt tomber. Il est temps pour nous de rentrer.

27 juillet 2012 - Nager avec les poissons à Bouillante

Nous quittons le ponton de Bouillante pour les îlets
Après-midi à Bouillante à la réserve naturelle de Cousteau. Arrivés à 14h45, nous trouvons une place pour nous garer non loin de la plage. Prendre les billets ne nous prendra que quelques minutes, une jeune femme ronde et blonde nous informe que le bateau partira à 15H15. Cela nous aura coûté 21€ par adultes et 12€ par enfants pour une promenade de 1H30. Devant le ponton, les jeunes locaux s’asticotent, se draguent en créole. Les filles portent des shorts serrés sur leur derrière rebondie et des dos nus. Ils boivent de l’ordinaire tout en commentant les coupes de cheveux des uns et des autres. Notre bateau le Nautilus arrive, nous empruntons le ponton et dépassons de jeunes plongeurs casse-cou. Nous partons. Perchées dans les hauteurs, environnées de verdure, des villas aux toits roses surplombent une mer transparente et la plage de sable noir où s’ébattent touristes et locaux. Nous allons jusqu’aux ilets et descendons dans la cale aux vitres transparentes pour admirer la faune aquatique : les oursins, les coraux,  les poissons : sergent-major, chirurgien. Nonchalante, une tortue passe non loin de nous. C’est l’heure de la baignade, le bateau s’arrête et pour ceux qui le veulent l’équipage distribue palmes, tubas et masques. L’eau est à température ambiante et les poissons s’approchent tous près des nageurs. Les enfants s’en donnent à cœur joie. Ceux qui ne savent pas nager s’harnachent de bouées sous la surveillance de leurs parents. La promenade s’achève sur un planteur ou un jus pour les plus petits. Nous reprenons la voiture et nous engageons dans la route de la Traversée, petit raccourci pour arriver à Petit-Bourg.

25 juillet 2012 - Les douceurs du pays

En juillet, c'est la saison pluvieuse, il est fini le temps des malakas, des cerises-pays, mais c’est le moment de goûter aux oranges, mangues, figues pommes (petites bananes très sucrées), aux quenettes (de la taille du raisin, leur cosse verte se croque pour découvrir une chair rose et sucrée que l’on suce), aux caramboles (plutôt consommés en jus). En ce qui concerne les sucreries, j’adore les kassavs : des galettes de farine de manioc fourrées de confiture de noix de coco. Il faut connaître les bonnes adresses pour les acheter. A Capesterre Belle-Eau, les meilleures se trouvent chez la vendeuse à côté de la bibliothèque – 2 euros la pièce.

mardi 24 juillet 2012

21 juillet 12 - Une journée à Ste Anne


Carte postale de la plage du bourg de Ste Anne où nous avons passé la journée. Entre bains de mer, farniente et déjeuner sur la plage, la journée s’est écoulée paisiblement. Les autochtones arrivent équipés  de l’attirail du parfait pique-nique : table, chaises, le transat pour la sieste, la glacière contenant les jus de fruits, le Vita malt, la limonade, l’eau bien glacée. Les hommes, les vrais, se font un ti-punch : rhum, sucre de canne et un zeste de citron, tandis que les femmes font manger les enfants. Au menu : salade tomates et concombres, gratin de cristophines et colombo. Les vendeurs à la sauvette proposent accras, tourments d’amour, gâteaux divers. Un rasta dépenaillé massacre sur sa guitare une chanson de son cru. On se couvre de crème solaire avant de plonger, en toute sécurité pour les enfants ; la barrière de corail protège la plage. 14 : 45 le tonnerre gronde en quelques minutes une pluie diluvienne s’abat sur la plage et tout le monde ramasse précipitamment ses affaires. Trempés et heureux nous rentrons.  

mercredi 18 juillet 2012

Les chutes du carbet

Lundi 16 juin
Malgré le temps couvert nous avons tenté les chutes du Carbet qui se trouvent à Capesterre-Belle-Eau. Notre petite 206 a peiné pour y accéder, la route est sinueuse et les montées sont raides. Mais arrivés au parking, point de départ des randonnées, nous étions satisfaits. Sur cette photo, encadrées par une profusion de plantes, les deux chutes nous accueillent. Nous avons tenté la première chute, 20 minutes de marche. Le chemin est bien balisé et malgré la pluie récente les escaliers en bois et en pierre n'étaient pas trop glissants. Un grand bol d'air pur.

mercredi 4 juillet 2012

S3 - Retrouver un sentiment de puissance

Contrôle semaine 2 : retrouver un sentiment d'identité
Alors, quid de cette seconde semaine ? Dur, dur de se lever pour écrire les trois pages ! J'ai tenu trois fois sur sept et encore, deux fois je n'ai pu venir à bout que de deux pages. Mon artiste personnel, je l'ai rencontré dimanche, lors de la marche du week-end. Pendant 1h30, j'ai admiré les plantes sauvages : boules piquantes des chardons, pétales jaune vif des boutons-d'or, fragile entortillement des liserons. Le soleil jouait sur les vaguelettes de la Seine : pêcheurs et amateurs de ski nautique étaient de sortie. Pendant mon périple, j’ai croisé une famille avec trois enfants, dont la maman chantait de l’opéra, un garçonnet de trois ans qui a partagé son ballon de foot avec moi et puis des cyclistes, et puis des runners. Ma nouvelle ? Pas plus avancée que ça.

Troisième semaine : retrouver un sentiment de puissance
Citer cinq traits que vous appréciez chez vous étant enfant.
Ensuite cinq réalisations dont vous êtes fière (ou fier), toujours pendant l'enfance.
Ensuite cinq plats que vous adoriez (l'objectif étant de se donner le droit d'en consommer un cette semaine),
J'ai des doutes ! Le boudin c'est long à réaliser et les queues de cochon avec le riz et les haricots rouges, pas sûr que mon estomac apprécie. Les goûts évoluent. Les plats adorés dans l'enfance n'ont plus la même saveur parce que ma mère n'est plus là pour les cuisiner.
Citer cinq personnes que vous admirez : j'ai un faible pour le Dalaï-lama, Milan Kundera et Barjavel, des valeurs sûres. Les deux autres sont des proches, je vais éviter de les citer pour qu'ils ne prennent pas la grosse tête.

Et vous, qu'auriez-vous répondu à ces questions ?

dimanche 24 juin 2012

Libérer sa créativité - 2ème semaine

Je vais entamer ma deuxième semaine de libération. Qu'ai-je à dire de cette mise en route ? J'ai tenu bon et rédigé mes pages matinales, pas tous les jours, mais souvent. J'ai pris rendez-vous avec mon artiste intérieur : customisation de la chaise de bureau de ma fille, et hier 4h a nettoyé mon jardin. Sans aucune musique, juste les arbustes, le soleil et le vide dans ma tête. Au final, fatiguée et satisfaite. J'ai rédigé 10 affirmations positives. Les affirmations négatives ? Rien de flagrant. La préparation de la seconde semaine m'a pris une bonne heure :
- Préparation d'une liste pour les 5 activités qui vont me prendre le plus de temps cette semaine ;
- dessin de ma carte de sécurité (à l'intérieur d’un cercle j’ai écrit les points de ma vie à protéger, les gens qui me soutiennent et à l'extérieur les points et les actions dont je dois me protéger) et je l'ai placée dans mon cahier où je rédige les pages matinales.
- dessin de mon gâteau de vie et découpage en 6 morceaux : spiritualité, exercice, jeu, travail, amis et romance.  Dans chaque tranche, j’ai inscrit le niveau où je pensais me situer. Mon dessin censé représenter une toile d'araignée ressemble à un polygone avec une pointe dans romance où se trouve mon point fort : un mari qui soutient mon projet de romancière, à 200%. La spiritualité ! Actuellement, je lis « Imparfaits, libres et heureux », j’ai tenté la méditation, le yoga et je m’engage à développer ma créativité. Je vais modifier mon dessin, mon point n’est pas bien positionné. Exercice, je marche une demi-heure, 2 fois par semaine, et si je peux j’effectue un extra d'une heure et demie le week-end. Le jeu, jamais appris, je l’avoue. Je n’ai aucun sens de l'humour, plutôt un sens de l'humeur. Là, il y a du progrès à faire ! Le travail : le travail, hum ! Complexe. Passons. Et les amis me direz-vous ! J'ai peu de temps à leur consacrer entre la maison, le mari et les enfants, le travail et l'écriture. Vous voyez la tête du gâteau!
- rédaction de dix petits changements que j'aimerais faire et j'en ai choisi un pour la semaine à venir. C'était quoi ? Terminer une nouvelle entamée en atelier.
A suivre…

Les 10 challenges pour réussir son retour au bureau

Hello !
Nous sommes nombreuses à avoir la plume qui nous gratouille ! Voici le texte d'une amie sélectionné pour un concours de Terrafemina. Le thème : rédiger un top 10 sur un sujet libre avec une pointe d'humour, elle a choisi le retour au bureau après bébé.
Voici le lien, je crois qu'il est trop tard pour voter mais vous pouvez le lire, en cliquant ici.

jeudi 21 juin 2012

En route pour développer ma créativité

Début d'une expérience inédite (pour moi), je tente l'aventure du livre "Libérez votre créativité", écrit par Julia Cameron, sur les conseils de ma masseuse ! Je suis à l'âge des remises en question, du "Où vais-je ? Dans quel état j'erre ? Et voilà qu'elle me parle de cette méthode qui l'a aidé à clarifier ses idées (bien qu'elle ne soit pas allée au bout des 12 semaines).

J'ai donc entamé il y a moins d'une semaine ma libération. Première étape : écrire un contrat avec moi-même, en se promettant d'aller jusqu'au bout de l'aventure et ensuite débuter. Cette semaine je m'attelle à l'écriture de mes 3 pages matinales. De quoi, me suis-je rendue compte ? C'est difficile de se lever une demi-heure en avance pour coucher ses pensées sur le papier ? J'ai réussi à les écrire 4 fois. Je vais pousser jusqu'à dimanche prochain, date à laquelle je devrais effectuer mon premier contrôle. C'est censé faciliter ma journée en clarifiant mes idées.

Ce que j'ai remarqué ? Une envie nouvelle de vider mes placards du superflu, de l'encombrant. Une propension à rechercher la netteté dans ma maison. Chaque chose à sa place et une place pour chaque chose. Bon ! En même temps au naturel, je suis un peu comme ça. A suivre !

mardi 17 avril 2012

Dernière lecture

Je viens de terminer un livre d'une auteure que je ne connaissais pas du tout "Michelle Richmond", le livre s'intitule "Le rêve d'Amanda Ruth". C'est un livre "sensations" non pas à sensation mais un livre où l'odorat, le toucher, l'ouïe, la vision sont très présents. Par petites touches elle nous plonge dans un univers où l'eau imprègne, voire submerge tout. Jenny, l'héroïne du livre, voyage sur le Yangzi Jiang. Un voyage du souvenir où les relations se délitent, meurent et d'autres émergent. J'ai ressenti la chaleur, la moiteur, la solitude, l'amour... C'est un aller-retour constant entre le présent et le passé. Ce passé qui a construit ce que nous sommes aujourd'hui et ce présent où nos choix déterminent notre futur.
Merci à Catherine qui me l'a conseillé.
Un petit passage pour le plaisir :
"Dans les bois à quelques centaines de mètres de la maison, il y avait une mare derrière un écran de roseaux où Amanda Ruth et moi nous prélassions quand il faisait trop chaud sur l'embarcadère. Des tétards s'agglutinaient dans les bas-fonds, des corps minuscules d'un bleu brillant dans les flaques de lumière. De loin, l'agitation qu'ils créaient à la surface de l'eau nous faisait croire à tort qu'il s'était mis à pleuvoir. Des libellules descendaient en piqué et remontaient sur les rives de la mare, passant parfois à deux centimètres de nos têtes ; leur bourdonnement plus sonore que celui d'une abeille ou d'une guêpe ressemblait au bruit d'une fermeture éclair qu'on remontait jusqu'à nos oreilles. "

mercredi 14 mars 2012

Prose poétique

Exercice facile pour certains, difficile en tout cas pour moi.

J'ai un peu de mal je l'avoue avec les exercices de style. Dans le cas présent, l'objectif consistait à entrer dans une matière : arbre, terre, fleur, nuage...

Selon les consignes je pouvais utiliser n'importe quel style poétique, l'utilisation de l'infinitif, jouer avec les sons (utilisation des mêmes syllabes). J'ai choisi de n'utiliser que des verbes à l'infinitif.

Comme matière, j'ai choisi de devenir la mer, j'ai un faible pour l'eau, dans mes écrits souvent l'élément liquide est présent.

Mon texte utilise des termes forts mais c'est volontaire, la mer est pour moi complexe, imposante et pour la qualifier j'ai utilisé des temes que certains trouveront peut-être un peu "pompeux".

Alors entrez dans la matière en cliquant ici.

lundi 12 mars 2012

Ecriture de l'éloge

En première année, le premier écrit sur lequel j'ai sué. L'exercice : choisir un objet banal et en faire l'éloge.

L'écriture de l'éloge est une écriture qui vante les mérites, les qualités de quelque chose, de quelqu'un. Nous sommes là dans l'emphase, la grandiloquence, l'amplification exagérée.

Le papier pour une romancière en devenir m'a semblé un bon début. Voici donc un "Eloge à la page blanche".

mercredi 1 février 2012

Télécharger gratuitement les premiers romans d'un auteur en ligne

Je me suis baladée en recherchant des sites, des gens comme moi qui mettent en ligne leurs écrits. J'ai trouvé ce site très fourni, où l'auteur vous offre de télécharger gratuitement ses romans.
Bonne lecture.
http://anna-galore.com/index.html

mardi 31 janvier 2012

ELLE BIS

Eh oui ! On dit jamais deux sans trois, alors la prochaine bourde ne devrait pas tarder. Après le black au beau fessier (cf. mon précédent post de 2009) le magazine ELLE récidive sur son site avec le Black qui a enfin appris le bon goût. Décidément j'ai bien fait d'annuler mes abonnements à ce magazine. Je suis persuadée qu'il pensait bien faire et que c'était soi-disant un compliment pour marquer notre évolution. Mais s'il savait que de "leur bienveillance" nous n'en avons cure car cela ressemble étrangement au colon qui apprenait la vie "au gentil nègre". Au vu du tollé soulevé par leur article la rédaction l'a enlevé purement et simplement mais sans présenter d'excuse. Comme aurait dit Coluche "la société ne veut pas de nous, qu'elle se rassure on ne veut pas d'elle non plus !" En tout cas pas d'une société qui continue d'approuver et de véhiculer des stéréotypes pareils.

Pour vous faire une idée aller consulter l'article que l'on pouvait lire dans "Le Monde"  -
A quand une femme noire en couverture de "Elle" ?

vendredi 20 janvier 2012

Le trajet

Premier cours : octobre 2010

Décrire un trajet

Tout récit comporte un trajet. Chaque histoire est une invitation au voyage. Notre animatrice a évoqué, à titre d'exemple, un livre : "Le désert" de Le Clézio.

Le trajet peut-être nouveau, ancien, habituel, banal, minuscul. Il peut aussi être réel ou poétique.

Ecriture conseillée : "Quelques nouvelles de l'homme" de Eric Faye

Dans ce texte il fallait reconstituer un trajet : le départ, le chemin, l'arrivée. Ce que le personnage a vu, senti, éprouvé, ce qui l'a intéressé. Le lecteur devait percevoir les sensations.

Alors j'espère que ce "RETOUR", c'est ainsi que s'intitule mon texte, vous évoquera des images.

Les cinéphiles découvriront sans doute quel film m'a inspiré.

Lecture conseillée :
- Quelques nouvelles de l'homme de Eric Faye.
- La rose, Rêveries, Retour dans la neige, Les enfants Tanner, Le commis de Robert Walser.

dimanche 15 janvier 2012

La maison

Troisième cours : novembre 2010

Ce thème faisait partie des premiers proposés par notre animatrice et j'ai accroché tout de suite.

Il consistait à écrire une histoire sur une lettre cachée et retrouvée par un inconnu 10ans plus tard.

J'avais en tête une histoire très compliquée d'un homme qui trouve une lettre (d'une dizaine de feuillets) dans un jardin, mais toutes les pages sont blanches. Le texte va finalement lui apparaître et raconter l'histoire d'une vie, mais plus il va prendre connaissance des feuillets, plus lui-même va se désincarner jusqu'à disparaître complètement et devenir à son tour une page de cette lettre. Les lettres vont à nouveau se perdre jusqu'à ce qu'un autre les trouve.

Compliqué à mettre en oeuvre ! Pas encore assez experte, j'ai écouté notre animatrice et j'ai simplifié. J'ai suivi les directives : travailler le suspens, mettre en place des fausses pistes.

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- La maison