mardi 25 septembre 2012

Que du bonheur

Le Robert définit la gaieté comme un " état ou disposition d'une personne animée par le plaisir de vivre, une humeur riante". J’ai donc décidé de voir ma journée sous le prisme coloré d'une bonne humeur inoxydable.

Cette prometteuse journée débute par 45 minutes jubilatoires dans les embouteillages de l’A86. Sous un ciel gris, aux nuances noirâtres magnifiques et une température supérieure aux normales saisonnières (je plaisante hein ! Ha ha ha ! Grozze rigolade !), je me poste derrière mon bureau. Je sors mon téléphone portable et m'aperçois, bonheur, que j'ai oublié mon chargeur. Ô joie ! Je ne vais pas pouvoir appeler de la journée, m'éviter le stress du téléphone qui sonne, du sms impromptu, du flux RSS de la dernière actualité du moment d'une importance capitale (si, si la dernière vente privée qu'il ne faut pas rater).

J'allume mon PC et là, là, l'odeur du bon mail frais me submerge. Et toute ma journée sera comme le dit mon tube préféré du moment "POSITIVE" : grâce à un article refait en tout point, je redéfinis le process avec notre communication interne. Le développeur qui travaille sur plusieurs de nos sites est parti en congés : 15 jours. Mais le staff qui reste va assurer et nous livrer dans les temps. Du coup, j'en profite pour redéfinir mes plannings. Que du bonheur !

La fin de journée s'annonce, je pars chercher mes enfants. Quelle délicieuse insouciance sur l’A86 ! Je prends mon temps en jouant au pare-choc serré, je respire l'exquise odeur des gaz d'échappement (tiens le nouveau V-Power diesel), j'admire la gentillesse du motard qui lève un doigt unique pour montrer son contentement à l'utilitaire qui vient de lui couper la route, qui lui répond d'un point hilare.

Mon homme rentre jovial. Je lui en raconte une bien bonne : il arrive trop tard pour que je puisse aller à mon cours de yoga. Lol. Je monte en gambadant les escaliers, je vais en profiter pour me reposer : donner le bain aux filles, préparer le repas, regarder le journal et ses bonnes nouvelles.

Wouah ça marche ! J'ai passé une super journée.



, je vous dis ! Matt a raison, il faut POSITIVER (écoutez la chanson, bonne humeur garantie).

vendredi 21 septembre 2012

Une petite balade à Rome

Je vous ai déjà parlé de cette jeune femme qui met gratuitement ses livres en ligne. Lorsqu'elle n'écrit pas elle part en voyage. Et en revenant, elle fait quoi ? Elle écrit sur son lieu de vacances. Rome en l'occurrence.

Découvrez son petit guide sur cette ville chargée d'histoire et super romantique. Rome par Anna Galore.

Un journaliste avec de l'humour

Je viens de découvrir le site de ce journaliste au chômage. Je le trouve super drôle, uniquement constitué de gifs animés, il décrit avec humour sa vie de chômeur.

A découvrir : vis ma vie de journaliste.

mercredi 19 septembre 2012

A chacun son bocal

Fin de journée speed au bureau, je m'attelle au nettoyage de l'aquarium des poissons rouges ; Gillette et Wilson. Eh oui ! Ce sont des hommes qui les ont baptisés. Heureusement, je suis aidée car la tâche est ardue. Je les transvase le plus délicatement possible dans un autre bac pour nettoyer le leur dont l'eau vire au verdâtre. Ils se débattent, surtout le plus gros dont le bond nous asperge. La jeune beauté brune qui m'accompagne et moi-même rions de notre effroi. Ce n’est quand même pas les dents de la mer !

Un parallèle me vient à l'esprit. Moi aussi j'aimerais que l'on change mon eau, que mon espace s'éclaircisse. Comme les poissons nous nous habituons à notre eau qui petit à petit se ternit. Même si nous savons qu'elle n'est plus bonne pour nous, nous nous débattons pour y rester. Changer ce n'est pas si facile, la volonté ne suffit pas. Il faut la vision, la chance, l'opportunité aussi.

Mais ne pas craindre le changement, c'est déjà avoir gagné, non ?

mardi 18 septembre 2012

Le pouvoir des épices

A l'occasion d'une foire aux livres au bureau (Eh oui ! On sait s'éclater) entre midi et deux - pensons aux actionnaires - j'ai découvert ce livre " La maîtresse des épices " de Chitra Banerjee Divakaruni. Sur les conseils d'une collègue, je m'y suis plongée pendant mes vacances.

L'histoire : une femme du nom de "Tilo", maîtresse dans l'art d'utiliser les épices, dont le magasin est apparu un jour dans la ville d'Oakland, dévoue son art et sa vie au bonheur de ses clients.

Mais ce savoir a un coût et Tilo violera un à un tous les interdits, par amour. Au début désarçonnée par la langue imagée, j'ai ensuite été " enchantée " par l'utilisation des mots : la multiplication des métaphores, ainsi que des termes qui font référence aux épices, la longueur des phrases installent le lecteur dans une sorte de langueur. On se croirait dans la boutique aux odeurs multiples, aux replis secrets, entre curcuma, cannelle, gingembre, cumin noir et piment rouge. Elle n'aide que les "gens de son peuple : les indiens" ainsi en ont décidé les épices, pourtant c'est d'un américain dont elle tombera amoureuse.

Ne vous laissez pas décourager par l'impression de lenteur, car l'aventure m'a semblé avant tout intérieure. Peut-être, sûrement même, aurait-elle pu résumer en une phrase là où les mots s'étalent sur une page. Mais l'effet n'aurait pas été le même, l'Inde est ainsi : voluptueuse et luxuriante.

Quelques jolies métaphores :
- Sa bouche, telle une rose chaude s'épanouit une seconde sur ma joue.
- Une tristesse aussi profonde que le fond de la mer.
- Son sourire étincelant comme une goutte de rosée sous le soleil.

En surfant sur Internet, j'ai découvert qu'il existe un film, vous pouvez le visionner en allant sur youtube : La maîtresse des épices.

vendredi 14 septembre 2012

La porte

Il existe des portes que je n’ose pas ouvrir.
Tétanisée par la peur de ce qu’elle pourrait dévoiler.
Arrêtée par le sentiment d’un seuil rassurant.

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Bête de concours

Je suis du genre à penser que pour réussir les choses, il faut de la méthode : le mariage avant les enfants, le travail avant la réussite, la zen attitude avant le bonheur... Pour aller au bout de mon précepte, j'ai tenté après 180 heures d'atelier littéraire - et pour la première fois de ma vie - de participer à un concours de nouvelles (ben quoi ! Je me sentais prête ?).

Le thème était "sortir du bois" sur le site de Calipso, je me suis jetée dans l'exercice avec enthousiasme. Après une dizaine de réécriture, j'étais plutôt contente du résultat (je le suis toujours d'ailleurs). Je m'imaginais déjà dans le trio gagnant.

Et alors ? Je vous le donne en mille, Emile ! Je ne fais même pas partie des treize finalistes. Déçue, mais pas découragée je vais continuer ma route et l’écriture de mes nouvelles.

Le pitch : Un homme court dans la forêt, il cherche une réponse à sa question : peut-il tout envoyer balader à 45 ans pour un nouvel amour ?

Chacun joue un rôle, découvrez celui d'Armand dans "Le rôle de leur vie"

Vous me direz ce que vous en avez pensé.