mardi 17 septembre 2013

Faire face à l'angoisse d'écrire



Je me disais que ce serait un vrai plaisir de me réveiller chaque matin et de me poser devant ma page... Et çà l'est. Mais cette liberté est enivrante et angoissante dans le même temps.

Mon esprit et mon corps sont peu habitués à tant de calme. Je me suis retrouvée à m'énerver contre des voisins. Devinez ? Je me cherchais des motifs de stress. Depuis, lorsque l'angoisse du résultat final vient me tenailler, je me concentre sur l'instant présent et la chance que j'ai de vivre cet instant.

Du coup pour me cadrer, j'ai mis en place une discipline. Chaque matin, je me lève à 7:00 comme pour me rendre au bureau, petit-déjeune avec la famille et prépare les enfants pour l'école. Vers 9:00, je me poste devant mon écran. Actuellement, je passe cinq heures par jour sur mon recueil. Ce n'est pas suffisant, il faudrait que je me concentre dessus au minimum huit heures.

L'inspiration n'est pas toujours là. Que faire dans ce cas ? J'ai trouvé une première solution qui a consisté à rechercher les éléments qui allaient poser les lieux où se tiendrait mon histoire. La nouvelle met en scène des personnages dans les années 60, j'ai donc passé un après-midi sur Internet : voitures, habitudes alimentaires, vêtements, chaussures, mentalité, droit des femmes... j'ai tenté de me constituer un petit dossier sur cette époque.

Le lendemain, les idées me sont venues et j'ai pu me lancer dans la réécriture complète d'une nouvelle sur laquelle je bloquais. La décision de recomposer une toute nouvelle histoire m'a été pénible, c'est pour cela que je rechignais. Mais comme me disait ma formatrice : "Le premier jet est pour l'auteur, la réécriture c'est pour le lecteur." 

Ce matin, je suis allée marcher -sous la bruine- et ça m'a ouvert l'esprit. Je vais donc le mettre dans mon emploi du temps.

Allez, je pars retrouver Mona (un personnage). Je l'ai laissée devant le café " Chez Momo " !

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